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Transport en commun : la ligne UPN-Gare centrale, un calvaire pour les Kinois


Transport en commun : la ligne UPN-Gare centrale, un calvaire pour les Kinois La routine des Kinois qui résident dans la partie ouest de la ville, en particulier dans le quartier UPN, et qui doivent se rendre au centre-ville où se trouvent les sièges des institutions de la République et d'autres activités professionnelles et commerciales, est devenue un véritable casse-tête mathématique. Devoir se lever aux aurores pour attraper un transport avant 6 heures du matin et payer le tarif habituel d'un billet de bus, quel budget faut-il prévoir pour se rendre en ville? Tout comme les théorèmes de Pythagore, ces questions demandent des réponses aux Kinois, en particulier à ceux résidant dans le quartier UPN. Dans un pays où la tension est omniprésente en raison d'une économie secouée par l'inflation, de la dépréciation du franc congolais par rapport au dollar, et surtout d'un salaire insuffisant pour assurer l'avenir, les habitants doivent également composer avec les "receveurs" - qui fixent arbitrairement le prix du transport - ajoutant ainsi à leurs préoccupations. Il est 9 heures du matin. Nous sommes le mardi 21 mai, sur la place UPN. La scène est indescriptible dans la mégalopole de Kinshasa, où les habitants se battent pour trouver un moyen de transport. C'est comme si l'équation était irrésoluble, avec une population dépassant de loin le nombre de véhicules disponibles. La deuxième partie du problème est que l'argent disponible est inférieur au coût du transport. En remontant deux ans en arrière, en 2022, le prix officiel pour se rendre au centre-ville était de 1 500 Fc, équivalent à 0,73 $. Depuis le début de l'année 2024, ce prix a presque doublé, oscillant entre 2 500 Fc et même 3 000 Fc (1,07 $) selon les chauffeurs. Ce sont les chauffeurs privés qui dictent les règles. Ces acteurs du secteur privé ont le dernier mot. À Kinshasa, la majeure partie du système de transport est contrôlée par des privés qui ignorent délibérément les tarifs officiels. La situation se complique davantage quand la pluie s'abat sur Kinshasa. Le transport devient encore plus problématique, contraignant certains citoyens à marcher jusqu'à chez eux. En cas de pluie, le nombre de véhicules en circulation diminue, rendant le déplacement des habitants plus difficile. L'augmentation des tarifs du transport pose des défis supplémentaires aux jeunes écoliers, entravant leur accès à l'éducation et perturbant leur assiduité scolaire en raison des retards accumulés. Les chauffeurs justifient l'augmentation des tarifs en raison de l'envolée des prix du carburant dans les stations-service et des embouteillages qui paralysent la ville de Kinshasa. Il est impératif que les autorités compétentes agissent rapidement pour résoudre cette situation cauchemardesque que la population locale endure.

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