Un patriarche regardant sa progéniture Un jour, Eugène Kabongo, Mbungu Taty et quelques footballeurs de leur génération dénoncent la gestion opaque et personnalisée du football national par Constant Omari... Le lendemain, quelques Léopards de Burkina Faso 1998 se dressent alors contre eux, brandissant leurs médailles de la troisième place... «Ba gaillards zéro, bo mitunaka bomema nini na mboka?» Un autre jour, c'est Fabregas qui, accusant Koffi Olomide de vouloir le déstabiliser, lui gratifie des noms d'oiseaux dans un clip... Un autre jour encore, pour avoir émis une opinion favorable à Fally Ipupa dans une interview, Manda Chante est littéralement "descendu" plus tard par Celeo Scram... Depuis une semaine, un patriarche, regardant sa progéniture, doit regretter que la contradiction soit si violente parmi les fruits de ses entrailles... Serions-nous devenus une société profondément conflictogène où l'on s'entend toujours pour ne jamais s'entendre sur tout et sur rien... Une société viscéralement iconoclaste, voire rebelle? Ainsi l'on estime qu'on n'a vraiment rien gagné de ceux qui nous ont précédés dans la profession, quel qu'en soit le secteur d'activités? Même, dans un conflit de générations, on peut rester digne, élégant, fin, je crois! Car la jeunesse est finalement provisoire, kolala kolamuka, lobi okomi oyo ozotshola lelo... «Na la vie, il faut ozala ata na mutu moko obangaka!» Quand Simaro Lutumba parle de «kobanga», c'est bien dans le sens de respecter, kopesa limemia... Une personne dont la carrière vous impose le respect justement!! Didi Mitovelli
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