Guelor Kanga_photo des droits tiers

Affaire Kanga : la FEGAFOOT soutient avoir été entendue par le jury disciplinaire de la CAF


Affaire Kanga : la FEGAFOOT soutient avoir été entendue par le jury disciplinaire de la CAF

Contrairement aux informations diffusées dans la journée, la Fédération gabonaise de football dit avoir été entendue lundi 24 mai par le jury disciplinaire de la Confédération Africaine de Football, dans l'affaire Guelor Kanga.

Dans un communiqué officiel publié sur ses plateformes numériques, la FEGAFOOT fait savoir que sa consœur (Fecofa) a également été auditionnée, mais séparément d'elle.

"La FEGAFOOT est restée fidèle à sa ligne de défense sur ce dossier. Donc, tout en rassurant le public, elle attend sereinement la décision écrite et motivée qui sera prise dans les prochains jours par la CAF et chaque partie sera informée", insiste la FEGAFOOT.

Peu avant cette mise au point de la FEGAFOOT, des sources proches de la FECOFA affirmaient que la FEGAFOOT était absente et s'est confiée au Jury Disciplinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) « qu’elle n’était pas prête ».

Des preuves exposées par la FECOFA dans ce dossier avait poussé la CAF à renvoyer à nouveau la décision finale de cette affaire, alors qu’elle était initialement prévue pour le dimanche 9 mai, puis pour le dimanche 16 mai dernier.

À en croire nos sources, les informations font état des gros soucis de la Fédération Gabonaise de Football (Fegafoot) à étayer sa thèse sur la naissance de Guelor Kanga au Gabon, alors que la FECOFA soutient que le joueur est né à Kinshasa.

La Fédération Gabonaise de Football (Fegafoot) doit justifier comment, Guelor Kanga, dont la mère est décédée en début de l’année 1986, 4 mois après la naissance du joueur, pour atterrir à Oyem et donné naissance à un enfant en septembre 1990. Dans le dossier gabonais, l’acte de naissance présenté est sujet à caution parce que le code civil gabonais n’est pas véritablement précis en ce qui concerne l’octroi de la nationalité gabonaise qui est normalement donnée selon les conditions reprises dans le Code nationalité de 1998. Il faut avoir moins de 21 ans alors qu’à son arrivée au Gabon, Kiaku Kiaku Kiangani avait au-delà de 21 ans et n’était plus éligible pour ce faire.

Cedrick Sadiki Mbala

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