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Maluku : Génie Kande soutient plus de 100 veuves avec des dons en nature et en espèces


Maluku : Génie Kande soutient plus de 100 veuves avec des dons en nature et en espèces Un soleil implacable écrase la commune semi-rurale de Maluku, à l’est de Kinshasa. Sur la grande esplanade du quartier Kimpoko, plusieurs dizaines de femmes âgées, voilées de pagnes usés, attendent patiemment. Leurs regards sont fixés sur un véhicule tout-terrain poussiéreux qui s’approche. À son bord, Génie Kande, président de la Fondation FOGEKA, que ces femmes appellent avec tendresse : « notre fils, notre sauveur ». Il est à peine rentré d’un périple qui l’a mené en Afrique australe – Zambie, Afrique du Sud, via le Haut-Katanga – mais n’a pas pris le temps de souffler. À peine les valises posées, le voilà déjà sur le terrain. « Le combat social ne connaît ni repos ni vacances, » lance-t-il, sourire en coin, avant de descendre du véhicule. « Ce n’est pas la première fois qu’il vient, et chaque fois il revient avec quelque chose », confie Mama Solange, veuve de 67 ans, qui élève seule deux petits-enfants. “Grâce à lui, j’ai pu acheter des médicaments quand j’étais malade l’année passée.” Aujourd’hui, la FOGEKA distribue des pagnes, des vêtements, des draps de lit – essentiels pour affronter les nuits fraîches de la saison sèche – mais aussi des enveloppes d’argent. De quoi tenir pendant quelques semaines. « Ce pagne, je vais le garder pour aller à l’église. Et avec l’argent, je vais acheter du riz et un peu d’huile », dit avec pudeur Mama Alphonsine, 74 ans, qui vit dans une maison en planches au bord du fleuve. Pour Génie Kande, ce type d’aide est plus qu’un devoir : c’est un engagement spirituel. « Je ne viens pas ici pour faire du spectacle. Ces mamans sont les oubliées de la République. Elles méritent notre attention, notre écoute, et des actions concrètes », déclare-t-il devant l’assistance. La scène prend des airs de prière. Certaines femmes se mettent à chanter, d’autres tombent en larmes. Des mains se lèvent vers le ciel. « Il est comme un ange envoyé par Dieu », souffle Mama Joséphine, veuve d’un ancien combattant. « Chaque fois qu’il vient, c’est comme une visite du ciel. » Sous un manguier, des volontaires de la fondation inscrivent les noms, vérifient les listes, remettent les dons. Un travail structuré, sans bousculade. « Nous faisons ça régulièrement, dans plusieurs quartiers de Kinshasa et dans d’autres provinces. La mission de FOGEKA est de rétablir un peu de dignité là où elle s’est perdue », explique Grâce, l’une des responsables du programme. En fin de journée, alors que la foule se disperse et que la poussière retombe, une phrase revient sur toutes les lèvres : « Il ne nous a pas oubliées. » Et dans ce coin de Kinshasa souvent négligé par les autorités, cette fidélité vaut plus qu’un discours.

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