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3e penalty "contestable" pour Ouattara Après deux mandats présidentiels, Alassane Dramane Ouattara, 78 ans, commence par lorgner Konan Bédié et Laurent Gbagbo (visiolongo, azo surveiller mouvement na bango), et déclare : « S’ils sont candidats, moi aussi je le serai, car je ne peux pas laisser la Côte d'Ivoire retomber entre les mains de ceux qui l'ont détruite !» Puis, ADO demande « un temps de recueillement » aux membres de son parti qui veulent le voir s'engager de nouveau en mode « Kabila... euh Ouattara Désir » ... Finalement, hier il a décidé d'enchaîner avec un troisième mandat ! Pas de Shadary ivoirien (surtout qu'il est décédé avant l'heure), angwanzami ye moko na volant ! « Troisième mandat inconstitutionnel !!!», dénonce l'opposition ivoirienne. ADO répond : « La Constitution ayant été entretemps modifiée, le compteur est donc remis à zéro !» Entretemps, l'Autorité Électorale Nationale Indépendante (CENI na bango) n'a pas retenu la candidature de Laurent Gbagbo (euh... Jean-Pierre Bemba na bango ou presque !) attendu dans les tout prochains jours à Abidjan... Na ngambo ya Guinée-Conakry... Alpha Condé qui, jusque-là, cachait son jeu, histoire de scruter les nuages et la direction du vent, est bombardé seul et unique candidat du parti à la présidentielle ! L'opposant historique guinéen (40 ans d’opposition !) dit avoir pris acte de cette invitation de ses partisans à un troisième mandat, à 82 ans ! Ça s'appelle scénario à la Ouattara... Et ses opposants, de leur côté, ont promis de barrer carrément la route à ce cow-boy fatigué... Bomoni ndenge azotambola ? Paul Biya, Denis Sassou Nguesso, Idriss Deby, Ali Bongo, ...Tout se passe donc en Afrique francophone comme si ses dirigeants se passaient les mots et les techniques du « mourir au pouvoir » ! Ce qui n'est pas faux à l'idée de la présence autrefois d'une délégation de Kinshasa à Ouagadougou, au moment de la tentative de la révision constitutionnelle ayant provoqué le printemps burkinabé... Finalement, les peuples qui n'arrivent pas à dissuader leurs présidents d'emprunter la voie du pouvoir ad vitam aeternam, font figure, aux yeux d'autres, de matamore, «ba yuma dis, ba nkebere, ba ngotobobo, ba swapante » ! En tout cas, le chanteur ivoirien, Meiway, vient, à travers une vidéo désormais virale, de déclarer qu'il ne compte pas parmi ceux-là... Avis d'hémoglobine donc dans les rues d'Abidjan et de Conakry très prochainement... Les sangsues au pouvoir ne veulent rien lâcher ! Et curieusement c'est là où on parle français sur le continent noir, qui est caractérisé par la pauvreté, le statu quo et... la « monarchie » ! © D.M. Didi Mitovelli