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Négociations directes Gouvernement - M23 : le Président Tshisekedi apporte la nuance nécessaire (Tribune de Génie Kande) Alors que la médiation angolaise a officialisé l’ouverture de discussions directes entre le gouvernement congolais et le M23/AFC, une vague d’inquiétude a gagné une partie de l’opinion publique. La crainte d’un retour aux anciennes erreurs, notamment l’intégration de combattants étrangers au sein de l’armée congolaise, refait surface. Mais pour Génie Kande, analyste politique et observateur des questions de souveraineté, le Président Félix Tshisekedi a su imposer une nuance essentielle : ces négociations ne signifient en aucun cas une reconnaissance ou une légitimation du M23. Face aux spéculations sur un supposé revirement du Chef de l’État, Génie Kande remet les pendules à l’heure. Ceux qui crient à la trahison n’ont pas bien suivi la démarche du Président Tshisekedi. En autorisant la médiation angolaise à entrer en contact avec le M23, il n’a pas validé leur existence comme force légitime, mais il a choisi de leur tendre un piège politique. Il sait très bien que ces individus ne sont que des marionnettes du Rwanda et qu’ils ne peuvent pas tenir un dialogue de bonne foi. En leur donnant cette opportunité, il expose leur véritable nature au grand jour. Pour Génie Kande, la stratégie du Président Tshisekedi est limpide : prouver au monde entier que le M23 n’est qu’une façade pour masquer l’ingérence rwandaise. Il rappelle que le Chef de l’État a lui-même déclaré : « J’ai dit au Président angolais : ‘Allez-y, parlez avec eux, mais vous verrez bien que ce sont des pantins du Rwanda. Ils ne poursuivront pas ces discussions, parce qu’ils savent que vous allez découvrir leur véritable identité.’ » Un dialogue qui ne mènera pas au brassage et au mixage L’une des principales craintes exprimées par la population congolaise est celle d’un retour aux pratiques désastreuses du brassage et du mixage, qui ont permis à des éléments étrangers d’intégrer les institutions congolaises. Sur ce point, Génie Kande se veut rassurant. Le temps où les négociations servaient de cheval de Troie pour infiltrer l’armée congolaise est révolu. Le Président Tshisekedi l’a dit sans détour : il n’y aura ni brassage, ni mixage. Le M23 refuse le cantonnement, et on sait pourquoi : ils savent que s’ils sont cantonnés, on pourra facilement les identifier. Et c’est là que la vérité éclatera : ce ne sont pas des Congolais, mais des soldats rwandais déguisés. Le Président a en effet été catégorique sur cette question : « J’ai vu des Congolais irresponsables dire qu’il n’y a que des Congolais dans le M23. Tant pis pour eux, l’histoire les jugera. Mais je peux vous certifier que le M23 n’est pas congolais. Voilà pourquoi ils refusent le cantonnement. Ils savent que s’ils sont cantonnés, nous allons identifier ces soi-disant combattants, et nous découvrirons qu’ils sont Rwandais et non Congolais. » Une stratégie qui renforce la position du Congo sur la scène internationale Pour Génie Kande, la manœuvre du Chef de l’État est une démonstration d’intelligence politique. En donnant son feu vert pour des négociations sous l’égide de l’Angola, il montre aux instances régionales (EAC, SADC) et à la communauté internationale que la RDC n’est pas un obstacle à la paix, contrairement aux accusations souvent portées contre elle. À la population congolaise, il démontre que cette ouverture au dialogue n’est pas une faiblesse, mais une façon de mieux exposer la supercherie du M23. Nous avons un Président qui ne joue pas avec la souveraineté de notre pays. Il est en train de démontrer, preuves à l’appui, que la RDC est victime d’un complot, et que le M23 n’est qu’un outil du régime rwandais pour piller nos ressources. Au lieu de nous diviser sur cette question, nous devons tous nous ranger derrière lui et renforcer son combat pour restaurer l’intégrité territoriale du Congo. Tshisekedi, un rempart contre l’infiltration rwandaise Loin d’être un signe de faiblesse, cette approche du Président Tshisekedi est un coup politique calculé. Comme le souligne Génie Kande, le Chef de l’État ne fait que mettre en lumière la duplicité du M23 et de son sponsor, le Rwanda. « Ceux qui veulent crier à la trahison devraient se poser la bonne question : qui, en réalité, est démasqué dans cette affaire ? Certainement pas le Président Tshisekedi, qui, par cette démarche, prouve encore une fois qu’il est le dernier rempart contre l’infiltration rwandaise », a-t-il déclaré. La conclusion est claire : cette ouverture au dialogue n’est pas un aveu de faiblesse, mais une démonstration de force. En exposant le M23, le Président Tshisekedi rassure les Congolais et renforce la position du pays face à ses adversaires. Une raison de plus, martèle Génie Kande, de se ranger comme un seul homme derrière lui.